Si nous proposons d'encadrer la mesure et de la réserver aux primo-prescriptions par le médecin spécialiste, c'est pour ne pas accroître la charge administrative des médecins généralistes.
On peut imaginer que les primo-prescriptions, notamment des médicaments à fort enjeu financier, sont réalisées par des médecins spécialistes. Les généralistes, eux, s'occupent du renouvellement des traitements. Ne leur demandons pas à eux aussi de cocher les cases du formulaire, aussi simple et facile soit-il à remplir !
L'accord préalable de l'assurance maladie fait déjà attendre le patient ; les ordonnances permettent un contrôle a posteriori des prescriptions. Cette mesure peut être utile, mais elle doit être simple.