L’opacité sur le médicament et son développement est une aubaine pour les industries pharmaceutiques : elles peuvent en effet agir librement, sans que la société civile et les organismes concernés aient accès aux sommes investies dans la recherche, les essais cliniques, la mise sur le marché ou encore le marketing.
Ainsi, les prix exorbitants des médicaments et la gestion des pénuries ne peuvent tomber sous le contrôle pourtant nécessaire de la population et du Gouvernement.
La transparence doit être au cœur du débat : c’est un enjeu pour la bonne gestion des fonds publics, d’une part, et pour la santé publique, d’autre part.
Les dépenses annuelles en recherche et développement, celles qui sont liées à la promotion des médicaments, ainsi que les informations relatives aux prix pratiqués, aux conditions de remboursement et aux volumes de ventes constatés dans les autres pays européens doivent être mises à disposition du CEPS, puis rendues publiques dans le rapport annuel de ce même organisme.
Tel est l’objet de cet amendement.