Il est clair que nous devons favoriser le transport partagé chaque fois que c'est possible, quand la pathologie des patients le permet.
Si l'on peut comprendre que deux patients se rendant, l'un à sa séance de rééducation du genou, l'autre de la cheville, peuvent partager leur moyen de transport, on peut toutefois penser que les patients souffrant d'autres pathologies méritent un transport seul.
Nous souhaitons donc supprimer cet article, dont les dispositions vont trop loin, puisqu'elles créent un malus pour les personnes qui refuseraient ce transport en commun.
J'ai l'impression que l'on cherche à faire des économies de bouts de chandelle : 50 millions d'euros en 2024 et peut-être 100 millions d'euros en 2025. Nous sommes opposés à cette logique de dégradation de l'offre, qui limite les dépenses.
Les patients souffrant d'une affection de longue durée, qui exige des soins longs, douloureux et fatigants, ont le droit de bénéficier de conditions de transport optimales et isolées.