L'Ageps, dont le bâtiment était prévu pour être un site de production, avait effectivement perdu des capacités de production. Je m'exprime sous le contrôle des deux anciens présidents suppléants du conseil de surveillance de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris présents dans cet hémicycle.
L'épisode du covid, les pénuries que nous avons connues, ainsi que les éléments issus du rapport de Sonia de La Provôté et Laurence Cohen, nous ont conduits à confier à l'Ageps un rôle pivot dans la production des matières premières à usage pharmaceutique. L'AP-HP a donc redoté en personnel cette agence, qui n'est du reste pas une entité morale distincte de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris.
J'entends vos arguments, madame la rapporteure. Pour être tout à fait transparent, j'attends de vérifier la capacité de cet établissement, qui me paraît le plus à même de remplir cette mission, à monter en puissance en termes de production.
Nous pourrons ensuite, le cas échéant, envisager de permettre à d'importantes pharmacies à usage intérieur et à d'autres établissements de référence d'assurer une partie de la production.
En tout état de cause, l'Ageps ayant été redotée à cette fin, je souhaite procéder de manière progressive.