Cet amendement a été excellemment présenté, mais je veux ajouter une précision.
Ces entreprises de travaux forestiers sont aujourd’hui soumises à une forte saisonnalité. En effet, elles ne peuvent plus travailler en hiver, parce que cela détériore les chemins, ni au printemps, parce que le code de l’environnement interdit le débroussaillage du mois de mars au mois d’août ; mais ensuite, elles ne peuvent plus travailler non plus, parce que les salariés ne sont pas disponibles !
Elles sont confrontées à des surcoûts de charges qui rendent absolument nécessaire l’emploi de saisonniers. C’est un élément déterminant dans la capacité de ces entreprises à assumer leurs missions.