Il convient de faire confiance au professionnel de santé qui conduira le bilan de prévention, et qui se posera des questions sur les grands déterminants de la santé en fonction de l’âge et du sexe de la personne qu’il examinera.
Je comprends les parlementaires qui veulent s’assurer que certaines prédispositions et pathologies seront bien détectées. Je considère, pour ma part, que c’est au cours du colloque singulier qui se déroulera entre le professionnel de santé et le patient que cet examen pourra se faire.
Nous avons lancé le bilan de prévention le 1er octobre, pour une tranche d’âge particulière, sur toute la région des Hauts-de-France. Il est vrai que nous n’avons pas encore su – je le dis – généraliser le dispositif ; mais ce sera fait courant janvier 2024. Nous avons par ailleurs revu les tranches d’âge, après avoir pris connaissance de l’avis du Haut Conseil de la santé publique (HCSP).
Il s’agit d’un très gros chantier, notamment pour les agences régionales de santé. Il faudra ne pas passer à côté de certaines personnes, tout en évitant que ce soit toujours les mêmes qui bénéficient de ce type de prestations. À cette fin, une politique d’« aller vers » sera mise en place.