L’amendement du Gouvernement, monsieur Milon, va dans le même sens que le vôtre. Je souhaite d’ailleurs que vous vous ralliiez à sa rédaction, car – nous ne l’avons pas écrit de manière explicite – les associations de patients se sont montrées très dubitatives sur cette mesure lors de la concertation et ont manifesté beaucoup de prévention et de craintes.
Nous sommes arrivés à un point d’équilibre, en proposant d’abord deux ans de commercialisation avant de mettre en place une automaticité. Je ne pensais pas qu’il y aurait autant de réticences. Elles sont bien réelles, j’en veux pour preuve les réactions de certains, encore aujourd’hui, par rapport aux génériques. Je préfère que nous respections l’accord informel auquel nous sommes parvenus avec les associations de patients. C’est tout le sens de l’amendement du Gouvernement.