Madame la sénatrice, vous dites que la téléconsultation est souvent un pis-aller pour les patients – je l’entends. Mais, dans de grandes métropoles comme Paris, qui ne sont certainement pas des déserts médicaux, elle peut aussi leur offrir une facilité.
En outre, nous apportons un certain nombre de garanties. Le médecin traitant peut prescrire plus de trois jours d’arrêt de travail en téléconsultation. S’il ne parvient pas à trouver de médecin, le patient peut également se voir prescrire, par ce biais, un arrêt de travail supérieur à cette durée.
Dans ces conditions, l’article 28 me paraît équilibré. J’ajoute qu’il a également pour but d’émettre un signal de régulation du secteur de la téléconsultation.
Le Gouvernement émet donc lui aussi un avis défavorable sur votre amendement.