Il s’agit également d’un amendement de repli, qui vise à limiter la dérogation aux personnes vivant dans des déserts médicaux.
Je précise que, selon la Drees, le fait de vivre dans ces territoires multiplie par deux le taux de renoncement aux soins.
Dans notre pays, 6, 7 millions de personnes n’ont pas de médecin traitant et les généralistes restants ne peuvent bien souvent plus accepter de nouveaux patients.
Ces millions de personnes ne sauraient être pénalisées du fait des manquements des institutions et de l’État, dont le devoir est de répondre à la problématique des déserts médicaux avant de restreindre les droits des patients qui y vivent.
Aussi, nous proposons d’exempter les habitants des zones sous-denses des dispositions de l’article 28.