Cet article fixe à 39, 9 milliards d’euros l’objectif de dépenses de la branche autonomie pour 2024, ce qui représente une hausse de 5, 3 % par rapport à 2023.
Bien sûr, devant l’ampleur des besoins, on peut toujours estimer que ces chiffres sont insuffisants.
Cette progression devrait notamment permettre de financer le recrutement de 6 000 équivalents temps plein (ETP) en Ehpad et de relever le taux d’encadrement effectif en établissement pour atteindre, en gros, un ETP supplémentaire par établissement.
Elle reste toutefois en deçà des besoins de recrutement dans les métiers du grand âge, si nous voulons répondre au vieillissement démographique et améliorer les conditions de prise en charge des personnes âgées dépendantes.
Dans le champ du handicap, la commission des affaires sociales sera attentive à la traduction concrète des 50 000 solutions nouvelles promises par le Président de la République et au rythme annuel des créations de places, étant entendu que la branche autonomie n’est pas en la matière le seul financeur.
Une attention particulière devra être portée aux adultes en situation de handicap et à leurs proches aidants.
Sous ces réserves, la commission est défavorable à la suppression de l’objectif global de dépenses (OGD).