Les auteurs de ces amendements s'inscrivent dans une logique de « donnant-donnant ». La France, comme d'autres pays, souhaite que certains au moins de ses systèmes d'exploitation agricoles sortent du glyphosate, qui est un produit phytosanitaire utilisé par les agriculteurs non pour leur plaisir, mais parce que les céréales ont besoin, dans certaines circonstances, de ce type de produits.
Or l'engagement qui avait été pris par le Gouvernement était d'accompagner une telle sortie et de faire en sorte qu'un autre principe actif ne présentant pas certains des inconvénients du glyphosate puisse être trouvé. À ce jour, tel n'est pas le cas.
Assurer l'accompagnement du monde agricole, c'est notamment préserver une partie de la compétitivité de notre agriculture ; à cet effet, il faut tenir l'engagement pris en 2020.
Avis favorable.