Le Gouvernement est également défavorable à l'ensemble de ces amendements, pour des raisons diverses.
Comme l'a souligné le rapporteur général, l'adoption d'un certain nombre de ces amendements coûterait, selon différentes modalités, terriblement cher aux finances publiques : plusieurs milliards d'euros ! Nous ne sommes pas dans une situation qui nous permette d'envisager une telle évolution des droits de succession.
Les amendements n° I-709 rectifié bis et I-2076 rectifié reprennent, quant à eux, une proposition intéressante du Conseil d'analyse économique. Pour autant, cette proposition est tectonique : à mon sens, on ne peut l'adopter au détour d'un amendement au projet de loi de finances sans avoir été examinée en détail.
Enfin, en ce qui concerne la transmission des exploitations agricoles, nous avons déjà remonté en 2023 le seuil d'exonération à 500 000 euros, contre 300 000 euros auparavant.