Vous êtes – c'est tout à votre honneur – un homme de chiffres, monsieur le ministre. Voilà quelques semaines que nous ferraillons sur les chiffres, et je veux être clair : je ne conteste pas ceux que vous communiquez.
Au fond, vous nous apportez la preuve que les communes sont bien gérées. En effet, elles y sont obligées par l'État, celui-là même qui, depuis quarante ans, organise une gabegie d'argent public.
Il est toutefois un peu fort de café de nous entendre dire que les communes sont bien gérées, alors qu'elles le sont au prix de la baisse et du recul des services publics à nos administrés. Nous vivons en effet dans la crainte du lendemain.