J'ai l'impression que nous ne parlons pas la même langue, monsieur le ministre, et que c'est pour cela que vous ne nous comprenez pas.
Si vous êtes un jour amené à gérer une collectivité locale comme c'est le cas de nombreux sénateurs – je vous le souhaite sincèrement –, vous comprendrez que, quand on se met au pain sec sur le fonctionnement, il ne reste que des miettes pour l'investissement.
Comme l'un de nos collègues l'a relevé à juste titre, les collectivités, qu'il s'agisse de villages, de communes, d'EPCI ou de départements, ne peuvent plus faire d'investissements. Il en résulte que tout le monde est perdant : n'ayant pas de marché, les entreprises ne produisent pas de valeur ajoutée, et l'État perd des recettes.
Telle est la raison pour laquelle il faut absolument préserver les recettes de fonctionnement des collectivités locales. Je maintiens donc mon amendement.