Je vais retirer cet amendement, mais auparavant je souhaite faire valoir certains éléments.
À Paris, il n'y a pas que des palaces. Gardons à l'esprit que cette mesure va coûter 60 euros par jour de taxe de séjour pour une famille, dans un hôtel moyen.
Ce dispositif, sans doute nécessaire, a été préparé sans les professionnels du tourisme et de l'hébergement et sans les élus investis dans le tourisme, adhérents à l'Association nationale des élus des territoires touristiques (Anett), à l'Association nationale des élus de la montagne (Anem), à l'Association nationale des maires des stations de montagne (ANMSM) ou à l'Association nationale des élus du littoral (Anel).
Il est regrettable que personne n'ait été consulté, même si la mesure semble s'imposer, car elle n'est pas sans conséquence. D'autres territoires vont vouloir faire de même : des demandes en ce sens ont déjà été formulées. J'ai à l'esprit la région Auvergne-Rhône-Alpes, le Gouvernement demandant aux collectivités de financer 25 % des accès au Lyon-Turin.
Tout le monde trouvera de bonnes raisons d'augmenter cette taxe, au risque de mettre gravement en danger notre industrie touristique, qui un des fleurons économiques du pays.