Monsieur le ministre, permettez-moi de vous adresser un message d'alerte supplémentaire. Ayant présidé un Sdis pendant dix-sept ans, je peux vous assurer que le feu couve ; la situation a atteint une gravité extrême. Si nous n'y prenons pas garde, la France risque de connaître de véritables difficultés.
Nos sapeurs-pompiers professionnels ont engagé un mouvement social d'une ampleur inégalée dans notre pays et les sapeurs-pompiers volontaires sont prêts à faire de même.
Paradoxalement, plus nous prélevons les compagnies d'assurance, moins celles-ci ont à contribuer à la défense contre l'incendie, puisque le service public atténue leurs charges. Il s'agit donc, à mon sens, d'une politique vertueuse et je vous invite à entendre le message que vous adressent les départements et les communes de France.