Ces sujets font le quotidien des collectivités territoriales.
Dans les zones industrielles ou commerciales, il y a des friches de centaines de milliers de mètres carrés, notamment en banlieue parisienne !
Or le fonds Friches n'est jamais réellement à la hauteur de l'enjeu : il faut récupérer les surfaces, les dépolluer, les mettre sur le marché.
Ces énormes opérations sont extrêmement coûteuses. Elles sont assimilables à celles qu'a réalisées l'Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru). Il faudrait presque un Anru des friches industrielles, si j'ose dire, pour avancer sur ce sujet !
Même en région parisienne, qui est un secteur à fort développement économique – on sait ce que cela implique autour des aéroports –, le fonds Friches, je le dis très sincèrement, n'est pas à la hauteur.
Aussi, je pense que tous les dispositifs sont bons à prendre pour basculer vers un système plus vertueux.
Encore une fois et sans être excessif, des entrepôts ou des surfaces qui n'étaient pas pollués à l'origine le deviennent très rapidement à la suite d'occupations ou de stockage de matériels illicites ; et cela paupérise ces sites.
Il faut être extrêmement réactifs et reprendre la main sur ces territoires, car la situation peut vite déraper.