Pour la première phase, monsieur le rapporteur général, le report est prévu à 2026 et non pas 2027.
En outre, ce chantier ne peut être conduit qu'à deux, entreprises et administration fiscale. Cette dernière a besoin d'un peu plus de temps pour ce qui concerne les déploiements informatiques, mais les entreprises aussi en ont besoin. Nous avons donc intérêt, des deux côtés, à prendre le temps nécessaire pour réussir l'exercice.
Combien de chantiers informatiques ont été des échecs, parce qu'ils avaient été mal préparés ? Ma responsabilité, c'est de m'assurer que ce chantier majeur soit réussi. Si, pour y parvenir, il nous faut prendre un peu plus de temps, je l'assume.
Monsieur le rapporteur général, vous m'avez mal entendu. Je n'ai jamais dit que ce report était dû aux entreprises. Je dis que, de part et d'autre, nous ne sommes pas prêts. C'est un diagnostic équilibré.
Je ne veux pas en faire un sujet politique, je veux juste qu'on réussisse ce déploiement. Cet amendement incantatoire, qui ne correspond pas à la réalité de l'avancement du chantier, me semble inutile. Je maintiens donc l'avis défavorable du Gouvernement.