Mes chers collègues, en l’occurrence, je suis assez d’accord avec M. le ministre.
Dans un moment de raison, nos collègues de centre droit ou de la droite du centre – j’ai un peu de mal à les situer ! §– ont retiré leur amendement tendant à porter le plafonnement à 200 000 euros – rien que cela !
Je le répète : sur ce sujet, M. le ministre a raison. Les statistiques convergent sur ce point : environ 40 % de nos concitoyens sont appelés à hériter au cours de leur vie. Mais, parmi eux, de qui parlons-nous ? J’ai les chiffres sous les yeux : 87 % des héritages sont inférieurs à 100 000 euros. Pour qui suggérait-on de relever le plafond à 200 000 euros ? Non pas pour le plus grand nombre, mais pour quelques-uns seulement.
À présent, on nous propose un empilement de dispositifs, destinés à la fois à la rénovation et à la réhabilitation.
La question n’est pas strictement budgétaire ; il y va de la répartition des richesses produites. On ne peut pas accumuler les niches fiscales au bénéfice de quelques-uns. C’est proprement insupportable !
Évidemment, nous voterons contre cet amendement et ce sous-amendement.