La France l’a, bien entendu, heureusement accompagné, mais cet accord est en particulier dû au volontarisme américain à la suite de l’élection de Joe Biden. Restons modestes quant au rôle de nos dirigeants en la matière.
Je souhaite formuler deux remarques.
D’une part, il faut aller plus loin. Le Président de la République avait lui-même parlé de la perspective d’un impôt de solidarité sur la fortune (ISF) à l’échelon mondial, même si cela semble paradoxal de la part de celui qui a supprimé cet impôt à l’échelon national. Il s’était engagé à aborder le sujet lors du G20 qui s’est tenu en Inde, à Dehli, au mois de septembre dernier. Or nous n’avons rien entendu. J’espère qu’il ne s’agissait pas d’une phrase lancée au printemps dernier : il faut avancer sur la taxation internationale des gros patrimoines.