Je veux simplement siffler la fin de la partie.
Il faut de toute façon toujours relativiser. Je le montre avec un autre exemple : celui de l’introduction dans le panier de ressources des collectivités territoriales, et notamment des départements, des droits de mutation à titre onéreux. Cette évolution a d’abord suscité des craintes, auxquelles il fut répondu en arguant qu’il s’agissait d’une recette dynamique. Quand ensuite le marché s’effondre tout à coup, on crie au loup et on cherche des astuces. Mais le propre de la vie économique est qu’elle est une succession de hauts et de bas. Cela veut dire qu’il faut toujours avoir un peu de provisions.
En définitive, personne n’a gagné. Mais je rends grâce à mon collègue Raynal de la grande vigilance qui est la sienne dans l’examen des chiffres. Je précise néanmoins que s’il a choisi l’année 2013, c’est un peu par intérêt, compte tenu de la sensibilité politique qui était au pouvoir à l’époque.