Cet amendement a pour objet de créer un crédit d’impôt pour la restauration scolaire.
La délégation interministérielle à la prévention et la lutte et la lutte contre la pauvreté écrivait justement, en 2022 : « La cantine scolaire est à la fois un service public indispensable aux familles, notamment lorsque les parents exercent des activités professionnelles éloignées du domicile, mais également un espace privilégié d’inclusion sociale pour les enfants. » C’est sans doute là son intérêt majeur !
Or 10 % des communes de moins de 10 000 habitants seulement pratiquent une tarification sociale fondée sur les revenus de la famille. Il s’agit donc bien, dans le contexte de pauvreté aggravée que nous vivons, d’un enjeu alimentaire, de santé publique et d’inclusion sociale.
Le Gouvernement a reconduit le dispositif et rembourse désormais aux communes 4 euros sur le coût du repas, facturé 1 euro au plus aux familles qui justifient d’un revenu modeste selon le quotient familial.
Combien de communes se lancent dans cette opération ? À mon avis, trop peu.