Comme je l’indiquais précédemment, 66 milliards d’euros, c’est la somme qu’il va nous falloir injecter chaque année pour être au rendez-vous de la transition écologique…
Pourquoi cet amendement a-t-il été déposé par un certain nombre de sénateurs issus de différents groupes politiques, après avoir été travaillé avec des entreprises et des fédérations du secteur du bâtiment ? Pour parer à la complexité à laquelle font face les petits entrepreneurs.
Vous venez vous-même de le dire, monsieur le ministre : tel élément entre dans le dispositif, tel autre non. À un moment donné, un chef d’entreprise qui a trois, quatre ou cinq salariés n’a pas concrètement le temps d’entrer dans ces considérations, qui témoignent d’une trop grande complexité.
Disons-le franchement, ces éléments n’ont pas été intégrés, car cela ferait déborder les coûts de la rénovation, donc les sommes que l’État y consacre. Mais si c’est une histoire de coût de la transition écologique, assumez-le, monsieur le ministre, orientons le débat en ce sens et trouvons les recettes en face !
En l’espèce, tel n’est pas le sujet. Le problème est de pouvoir accompagner la plupart de nos petites entreprises, afin qu’elles puissent avancer dans leur rénovation thermique.
Ces amendements me semblent de bonne facture, et nous les soutiendrons.