Tout d’abord, si elle est difficile à chiffrer à ce stade, une telle mesure est manifestement coûteuse pour les finances publiques. Peut-on consentir un tel effort dans le contexte actuel ?
Ensuite, le Gouvernement a d’ores et déjà élaboré un plan ambitieux pour soutenir le transport ferroviaire.
Enfin – passez-moi cette légère provocation ! –, qu’il s’agisse des plateformes aéroportuaires ou des concessions d’autoroutes, la taxe sur les gestionnaires d’infrastructures doit notamment nous aider à développer le rail.
Monsieur le sénateur, je vous donne donc rendez-vous à l’article 15, en espérant que vous le soutiendrez, et j’émets un avis défavorable sur votre amendement.