Pour apporter au débat un élément d’ambiance, je veux rappeler l’existence de quatre-vingt-douze scènes de musique actuelle, réparties sur l’ensemble du territoire national. Je ne suis pas à la pointe en matière de réseaux sociaux ; j’ai pourtant remarqué que, sur l’un d’entre eux, LinkedIn, qui est plutôt de nature professionnelle, une publication portant sur la dernière réunion de négociation a été relayée de très nombreuses fois. Cela s’explique en partie par la présence de ces scènes labellisées sur l’ensemble du territoire. J’ai pris cette publication comme un encouragement, même si j’ai bien compris qu’il fallait préserver un petit effet de surprise. Toutefois, vous devriez savoir, monsieur le ministre, que le monde de la culture est omniprésent, solidaire et puissant ; j’en suis parfois moi-même la victime en tant que rapporteur général !
Je vous confirme par mon propos l’unanimité de l’arc républicain. Je vois le bonheur de notre collègue Didier Rambaud ; il ne s’est pas exprimé, mais, par son flegme et par son calme souriant, il représente un puissant soutien que vous pouvez sentir, monsieur le ministre, dans votre dos !
Enfin, madame Primas, grâce au dispositif que nous mettons en place, YouTube sera inclus dans la taxe par le biais de ses revenus publicitaires. J’en profite pour indiquer que toutes les autres plateformes, y compris les réseaux sociaux, seront également soumises à la taxe.