Cet amendement fait écho au précédent.
Il vise à appliquer la majoration de THRS dans toutes les communes qui auraient de fait instauré une taxe sur les logements vacants. En effet, il n'aura échappé à personne que la première est la condition de la seconde.
Il convient donc non pas de réserver cette surtaxe aux zones tendues, mais de l'élargir.
Nous votons régulièrement dans cet hémicycle des dispositifs ciblant les zones dites « tendues », en excluant les autres territoires. Or les réalités territoriales sont bien plus complexes que ce simple zonage.
Je viens d'un département dont la plupart des communes ne sont pas considérées comme étant en zone tendue. Cela n'empêche pas les difficultés. Cela n'exonère pas de mettre en œuvre des politiques publiques.
Je veux ici rassurer tout le monde : dans le département dont je parle, on trouve également, comme dans les vôtres, de nombreux petits propriétaires qui vivent simplement de leur travail.
Comme beaucoup d'autres départements, certaines de ses communes sont confrontées au problème de la gestion de logements vacants et à la difficulté d'accueillir de jeunes résidents.
Sans émettre de jugement de valeur sur nos voisins, la pression lyonnaise déséquilibre de fait les prix du marché et obère de ce fait la capacité des plus modestes à devenir propriétaires.
Voyez comme quoi nous pouvons aussi faire de grands plaidoyers en faveur de la propriété privée, dès lors qu'elle est marquée du sceau de l'égalité.