… n'aient pas été retenus. Les taxes comportementales ont un effet bénéfique, comme on le voit avec l'augmentation du prix du tabac à partir du 1er janvier prochain. Par conséquent, madame la ministre, je vous donne rendez-vous l'année prochaine.
En tout état de cause, nous prenons acte de la position de la majorité sénatoriale de s'exonérer d'un nouveau débat. Comme je l'ai indiqué, nous le regrettons, car nous avions la volonté d'engager une nouvelle fois une discussion et un débat constructifs.
Or, chers collègues de la majorité sénatoriale, vous persistez dans votre posture et continuez de refuser le dialogue. Pensez-vous que les Français se satisferont, aujourd'hui, de cette décision ?
Vous ne cessez de rappeler, à juste titre d'ailleurs, la nécessité de respecter le Sénat. Mais, en refusant de poursuivre l'examen de ce texte, vous ne respectez pas le devoir qui nous incombe : débattre et voter la loi. Il s'agit ni plus ni moins que de faire vivre la démocratie, dont notre institution est l'une des garantes.
Certes, le 49.3 a été déclenché à l'Assemblée nationale ; mais le Sénat était précisément en mesure de prolonger l'examen du PLFSS et donc le débat démocratique.
Par cette posture, vous alimentez l'opinion de certains de nos concitoyens, selon lesquels le Sénat n'a pas vraiment d'utilité dans notre système démocratique. Il va sans dire que, sur l'ensemble de ces travées, nous dénonçons de tels propos.
Ce bien précieux qu'est notre sécurité sociale aurait dû nous rassembler. Tel n'est pas le cas et vous comprendrez pourquoi les élus du groupe RDPI ne voteront pas cette motion tendant à opposer la question préalable.