Nous revenons, avec cet amendement, aux professionnels de santé scolaire. Plusieurs d'entre nous, au cours de nos travaux, ont mentionné les chiffres proprement stupéfiants en la matière, en ce qu'ils dessinent une véritable carte des inégalités dans l'accompagnement des élèves.
Je les redonne : un médecin pour 12 000 élèves et un infirmier pour 1 600 élèves. Sans un accroissement des postes budgétaires, il n'y aura pas de véritable accompagnement des enfants, car il n'y aura pas suffisamment d'adultes présents à leurs côtés pour détecter tous les maux dont ils souffrent.
Une fois ce rappel fait, je précise qu'il importe également d'accroître, et c'est l'objet de cet amendement, les moyens consacrés à l'exercice de l'ensemble des missions de ces personnels. On opposera sans doute à nos revendications de créations de postes budgétaires le fait que, faute d'être attractifs, les postes existants ne sont déjà pas pourvus.
J'ouvre une petite parenthèse dans mon propos. Le ministre chargé de l'enseignement agricole a, lui, prévu dans son budget des créations de postes dans le secteur médico-social et nous a fait savoir que les postes actuels étaient pourvus à 99 %. J'ai donc bien du mal à accepter de m'entendre expliquer deux réalités opposées sur un même sujet, même si les branches d'activité sont différentes.
Il faut accroître les moyens consacrés à l'ensemble des personnels médico-sociaux. C'est ainsi qu'ils pourront accompagner au mieux les élèves.