Sans confiance, inutile de débattre. Je ne remets pas en question la sincérité de vos propos, monsieur le ministre. Mais ces amendements d’appel doivent être débattus à l’Assemblée nationale, même si vous y utilisez l’article 49-3 : il faudra que vous assumiez votre décision de les retenir, ou non.
Vous dites, monsieur le rapporteur général, que les conjoints ont tous deux bénéficié d’éventuelles fraudes fiscales et d’irrégularités dans leurs déclarations de revenus. Examinez attentivement ces déclarations. Recherchez-y la double signature, l’engagement double, même dans le cas d’une déclaration commune. Les choses sont plus compliquées ; je souhaite que le ministre mène un travail approfondi sur cette question, car, dans la plupart des cas, en reflet sans doute d’un schéma patriarcal, c’est l’homme qui effectue la déclaration pour les deux, sans que la conjointe voie nécessairement le document envoyé aux impôts.