Loin de moi l’idée de vouloir freiner le développement de l’agrivoltaïsme, monsieur le ministre, mais, pour que celui-ci se développe, encore faut-il qu’il fasse l’objet d’une pleine acceptabilité sociale. Or le fait d’implanter des parcs photovoltaïques de 10, 20 ou 30 hectares pose de réelles difficultés de ce point de vue.
C’est la raison pour laquelle je défends cet amendement, qui vise à favoriser les petits parcs photovoltaïques, jusqu’à 3 hectares ; ainsi, on encouragera la diversification des revenus des agriculteurs sans permettre l’occupation d’une part trop importante de la surface agricole utile d’une exploitation.
L’enjeu est l’acceptabilité de ces implantations, je le répète ; elle est requise si l’on veut aller de l’avant en matière d’agrivoltaïsme. Nous voulons que les énergies renouvelables se développent, mais cela ne saurait se faire au prix de l’abandon du droit de l’environnement ou de notre souveraineté alimentaire. Nous essayons d’atteindre un équilibre ; cette mesure pourrait y concourir.