Nous venons d’adopter une mesure de rétroactivité. Le Sénat est certes la chambre des territoires, mais à quel prix ? Devons-nous dépenser toujours plus de milliards ? Nous sommes aussi comptables de la France ! Or, à l’échelle européenne, nous sommes passés du vingt-troisième au vingt-cinquième rang pour l’endettement. Seules désormais l’Italie et la Grèce font moins bien que nous. On verra d’ailleurs vendredi, monsieur le ministre, si l’agence Standard and Poor’s dégrade la note de la France.
Comme le disait Balzac, aucune génération n’a le droit d’en amoindrir une autre. À accumuler des dettes, c’est ce que nous faisons aujourd’hui !
Je soutiens donc fermement la position du rapporteur général de la commission des finances.