Dans un rapport d’information abondamment cité ce soir, nos collègues Sautarel et Maurey estiment au minimum à 100 milliards d’euros les besoins de financement des autorités organisatrices de la mobilité d’ici à 2030. Les AOM font clairement face à un mur de dépenses.
À bien des égards, ce rapport est sans appel.
Si l’on veut réduire de 30 % les flux automobiles entrant dans les métropoles, il faut multiplier par trois ou quatre l’offre de mobilité collective dans les territoires concernés.
À l’autre extrémité du spectre, la ruralité est laissée sur le bas-côté et les zones peu denses sont les grandes perdantes du développement de l’offre de transport.
À présent, la question est la suivante : qui va payer ? Pour notre part, nous proposons une majoration de 0, 3 point du versement mobilité en dehors de l’Île-de-France.