Les membres du groupe Les Républicains voteront également ce dispositif, car il participe d’un ensemble visant à faire financer les transports en Île-de-France par les différents utilisateurs, qu’il s’agisse des salariés, des touristes, des autres usagers, ou encore des collectivités territoriales. Tous ces acteurs sont amenés à participer au financement d’Île-de-France Mobilités, notamment pour permettre aux trains du Grand Paris Express de circuler dans quelques mois.
Comme l’a rappelé M. Féraud, la taxe de séjour est un dispositif perfectible, car elle n’est pas proportionnelle au montant du service qui lui est soumis, ce qui a pu susciter diverses interrogations. Mais il était impossible, dans les délais impartis, de refondre cette taxe, qui s’applique sur l’ensemble du territoire, alors que le problème qui nous occupe concerne uniquement la région Île-de-France.
Monsieur le ministre, peut-être l’inspection générale des finances pourrait-elle s’intéresser aux différentes composantes de la taxe de séjour. Cela permettrait d’apporter une réponse à des problèmes que nous avons soulevés précédemment. Je pense notamment au fait que les meublés non classés bénéficient d’une taxe plus faible, car celle-ci est plafonnée par le niveau le plus élevé voté par la commune. Voilà une piste d’évolution.