La TSCA finance notamment les Sdis et elle est assise sur les produits d’assurance, à des taux variables.
Il y a donc une logique à la majorer pour voler au secours de nos Sdis, lesquels viennent, quant à eux, à notre secours. Son taux atteint d’ailleurs son niveau le plus élevé pour les produits d’assurance contre le risque incendie, 30 %, ou pour les assurances contre les risques sur les véhicules, 33 %.
Les départements ne peuvent gérer à moyens constants le risque incendie, qui croît sous la pression du dérèglement climatique ; en 2050, près de 50 % des landes et des forêts métropolitaines pourraient ainsi être concernés par un niveau élevé d’exposition aux feux de forêt, contre un tiers seulement en 2010.
L’adoption de cet amendement permettrait donc de répondre à un besoin conjoncturel, mais également structurel. La guerre contre le feu est l’affaire de tous, mais sans moyens financiers, elle demeure vaine.