Cette décision intervient à contretemps. En effet, les taux ayant été bas pendant très longtemps, les prix de l’immobilier sont encore très élevés, et le marché commence seulement à se retourner. Les taux sont actuellement hauts, ce qui rend le PTZ plus attractif pour les primo-accédants, comme l’a très bien dit Arnaud Bazin.
Dans mon département, beaucoup de primo-accédants disposent aujourd’hui d’un apport d’au moins 60 000 euros - qui provient souvent des parents. Cette situation bloque complètement le marché immobilier, ce qui impacte également le marché locatif et engendre des effets en chaîne négatifs. Je pense donc que ce n’est absolument pas le moment de revenir sur le PTZ dans les zones non tendues. Ce dispositif est essentiel dans nos territoires, y compris en zone rurale, et même en zone non tendue.