Je m’associe aux interventions précédentes, faites par des collègues élus de zones non tendues, qui demandent l’accès au PTZ pour l’immobilier ancien. En tant qu’élue d’une zone tendue, je plaide pour que les résidents des zones denses, notamment à Paris et en Île-de-France, puissent également bénéficier du PTZ dans l’ancien. Vous dites, monsieur le ministre, que le PTZ est ouvert à des millions de Français, mais cette ouverture demeure symbolique. Concentrons-nous un instant sur la situation à Paris et en Île-de-France : il y a très peu, voire aucune nouvelle construction à Paris, et les rares programmes sont extrêmement coûteux, et inabordables pour les jeunes et les jeunes couples.
Comme cela a été dit, nous devons veiller au message envoyé par ce texte. Pour les jeunes des zones rurales, il a été bien compris ici : c’est un message d’exclusion. Pour les jeunes, les jeunes couples parisiens et franciliens, le message est également clair : pas d’accès au PTZ.