Je formulerai deux remarques.
Tout d'abord, M. le ministre a rappelé que le revenu fiscal de référence moyen des personnes redevables de la THRS était de 54 000 euros et nous a reproché de vouloir fiscaliser davantage les classes moyennes, à travers nos amendements.
Ce n'est pas ce que nous proposons : nous souhaitons simplement un déplafonnement.
Vous avez employé, de manière répétée, le mot « taxe », comme si l'adoption de ces amendements aurait pour effet, d'un seul coup, de tout mettre à l'arrêt. De quoi parle-t-on ? Je ne pense pas qu'on mette les propriétaires de résidence secondaire sur la paille si l'on augmente la THRS de 100 ou 150 euros ! Faisons confiance aux élus locaux, qui connaissent la réalité locale.
Deuxième remarque, je constate qu'il existe une confusion. J'entends beaucoup parler de stabilité fiscale. Mais il faut faire la distinction entre la stabilité et la lisibilité de la trajectoire. Depuis trois ans, les choses bougent, et ce n'est pas fini, parce que le sujet est compliqué.
Nous devons faire évoluer nos règles d'urbanisme et revoir notre système fiscal, tout en évitant les effets de bord, pour répondre aux enjeux de la transition écologique – au sens large du terme. Nous avons besoin de lisibilité. C'est pour cette raison, j'y insiste, qu'une loi de programmation pluriannuelle sur la transition écologique est nécessaire ; elle permettrait de clarifier la stratégie en matière fiscale, …