Madame la ministre de l'Europe et des affaires étrangères, nous nous réjouissons profondément qu'Eitan, Erez et Sahar, Français et otages du Hamas, aient pu retrouver leurs familles. Leur libération est un premier pas, qui suscite un immense soulagement.
En premier lieu, madame la ministre, pouvez-vous nous informer sur l'état de santé de ces enfants, âgés de 12 à 16 ans, après des semaines de captivité ?
En second lieu, je voudrais rappeler que, parmi les 1 200 civils tués lors des attaques du 7 octobre, 40 d'entre eux possédaient la nationalité française. Nous ne devons pas oublier nos compatriotes assassinés.
Parmi les survivants, des dizaines d'otages, dont 5 Français, sont toujours aux mains des terroristes. Les familles sont depuis lors confrontées à une incertitude insoutenable.
À ce sujet, je tiens à rendre hommage aux agents de notre corps diplomatique, qui travaillent d'arrache-pied avec leurs collègues d'autres pays pour obtenir la libération des otages encore captifs.
Madame la ministre, disposez-vous de renseignements à leur sujet, pouvez-vous nous donner de leurs nouvelles ?
Enfin, la trêve entre Israël et le Hamas a été prolongée jusqu'au 30 novembre. Il est permis d'espérer que ce soit un signe favorable à une désescalade, que vous avez publiquement appelée de vos vœux, même si nous n'ignorons pas que les négociations sont très difficiles.
Madame la ministre, que pouvez-vous nous dire de ces discussions et des perspectives qu'elles ouvrent ?