Monsieur le sénateur Chevalier, vous avez bien fait d'évoquer les noms d'Eitan, d'Erez et de Sahar, tant la libération de ces trois enfants français est un immense soulagement pour nous tous.
Vous le savez, la libération de nos compatriotes retenus en otage est la priorité numéro un du Président de la République et de notre diplomatie.
Je veux remercier de nouveau, comme le Président de la République et la Première ministre l'ont fait, tous ceux qui ont œuvré pour cette libération. Je pense en particulier au Qatar, à Israël, bien sûr, à l'Égypte.
Jour après jour, croyez-le, nous avons été actifs et mobilisés, comme eux, pour obtenir ce résultat. Je vous remercie d'ailleurs de ce que vous avez dit à propos de nos agents diplomatiques et consulaires.
Nous avons partagé parfois, souvent, l'inquiétude des familles. Aujourd'hui, nous partageons leur joie. Mais c'est aussi une joie mêlée de douleur, en pensant à ce que ces enfants ont vécu, en sachant que, s'ils sont désormais en sécurité et avec leurs familles, ce qui leur est arrivé est proprement inhumain.
Cela doit nous rappeler quelle est la vraie nature du Hamas : une organisation terroriste et dénuée de tout scrupule.
Nous poursuivons nos efforts, tous nos efforts, sous la conduite du Président de la République, et nous restons pleinement mobilisés pour obtenir la libération de tous nos compatriotes retenus en otage.
Nous ne relâcherons pas nos efforts, vous le savez, car la France n'abandonne jamais les siens. Nous exprimons le souhait depuis plusieurs semaines, avec votre aide, publiquement, à haute voix, que la trêve en cours puisse être prolongée, qu'elle conduise à la libération de tous les otages et qu'elle soit un premier pas amenant d'autres pas positifs, menant aussi vers un cessez-le-feu, car il faudra bien qu'il y ait une solution politique.
Monsieur le sénateur, c'est à cette solution politique que nous travaillons, celle à laquelle nous devons travailler tous ensemble avec nos partenaires, sans délai aucun. Il y a effectivement urgence. Merci aussi de l'avoir rappelé.