Le suivi de ce dispositif a mis en évidence que ces milliards d'euros avaient non pas servi l'investissement industriel et productif, mais alimenté les dividendes des actionnaires. C'est inadmissible.
Ici, nous attribuons des crédits importants, sans nous soucier de leur utilisation et sans imposer de critères pour maintenir l'emploi industriel et les savoir-faire en France. Cela nous semble véritablement insupportable.
J'aurais aimé obtenir au moins une réponse du ministre sur ce point. On nous avait promis un suivi rigoureux, je vous pose donc la question de nouveau, monsieur le ministre : quels outils ont été mis en place à cette fin ?
Mes chers collègues de la droite sénatoriale, vous réclamez un tel suivi à l'euro près quand on accorde des droits aux travailleurs ; mais quand on verse chaque année 162 milliards d'euros d'argent public aux entreprises, vous vous en lavez les mains.
C'est inadmissible, à nos yeux !