Cet amendement vise à compenser, à hauteur de 300 millions d’euros, l’augmentation des coûts de fonctionnement courant à laquelle sont confrontées les universités en raison de l’inflation et de la hausse des prix de l’énergie.
En 2021, la facture énergétique des universités a atteint 220 millions d’euros, soit 10 % de leurs dépenses de fonctionnement courant.
En 2022, cette facture a augmenté de 45 %, c’est-à-dire près de 100 millions d’euros.
Pour 2023, le surcoût est estimé entre 300 et 350 millions d’euros.
Pour 2024, compte tenu de la volatilité des prix de gros et des dates de renouvellement des marchés, une prévision serait très aléatoire. Quoi qu’il en soit, la hausse par rapport à 2021 pourrait avoisiner les 500 millions d’euros.