Cet amendement vise à augmenter de 30 % les budgets alloués aux services de santé étudiante.
Dans un contexte où les hôpitaux publics sont continuellement surchargés et sous-financés et où la situation s’aggrave dans les déserts médicaux, il devient impératif de garantir aux étudiants un accès à des services de soins adéquat.
Les campus universitaires doivent être des pôles de ressources complets pour les étudiants. Quant aux services de santé étudiante, ils doivent devenir des points d’accès de premier recours, qui permettent de répondre à l’ensemble des besoins des étudiants en matière de santé.
La question de la santé étudiante est cruciale. La qualité de vie, les activités physiques, l’alimentation, l’état de santé général sont des thèmes récurrents, et cela depuis longtemps.
Or nous avons à notre disposition des statistiques inquiétantes révélant la hausse des comportements suicidaires et des dépressions depuis la fin de la pandémie de la covid-19. Ainsi, on constate aujourd’hui que 41 % des étudiants souffriraient d’une dépression modérée à sévère, alors qu’ils n’étaient que 26 % avant l’épidémie de covid-19.
Pour la bonne santé des étudiants, il est indispensable, mes chers collègues, d’augmenter les crédits destinés à améliorer leur santé.