Dans la continuité de l’amendement présenté à l’instant par M. Ros, nous souhaitons pallier la précarité grandissante des doctorants et proposer des solutions pour ces piliers de la recherche et de l’enseignement supérieur.
Madame la ministre, vous venez d’évoquer la hausse du nombre de recrutements et l’amélioration des conditions de rémunération des doctorants.
Néanmoins, malgré ces évolutions positives, nous notons que les statuts restent mal définis, que la base salariale de ces doctorants demeure faible, si on la compare à celle des chercheurs d’un certain nombre d’autres pays de l’Union européenne, et que les conditions de travail sont toujours difficiles. Cette situation n’est pas acceptable.
Selon un rapport de la Fédération des associations générales étudiantes (Fage) publié en mai 2022, un quart des doctorantes et des doctorants ne parviennent plus à subvenir à leurs besoins.
Cet amendement vise à apporter une première réponse à ce combat contre la précarité, en supprimant les frais de scolarité des doctorants. Aujourd’hui, ces derniers sont contraints de s’acquitter de frais d’inscription élevés, à hauteur de 380 euros, alors même qu’ils sont, dans leur très grande majorité, des salariés de nos universités.
Il ne s’agit certes que de l’une des réponses au problème de la précarité dans son ensemble, mais c’est une première avancée que je vous invite à soutenir, mes chers collègues.