Le FC3R, qui vise à réduire l’expérimentation animale, existe depuis deux ans.
Le premier amendement tend à augmenter de quasiment dix fois son budget, tandis que le second, même s’il est défendu par un autre groupe, est un amendement de repli.
Tout d’abord, à mon sens, il faut laisser le FC3R prendre progressivement son envol et bien clarifier ses missions. Alors, si la mayonnaise prend, si je puis dire, des augmentations budgétaires pourront être envisagées.
Ensuite, le patron de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), le professeur Samuel, que j’ai rencontré et qui est également président du comité de pilotage du FC3R, n’a pas fait part d’inquiétudes s’agissant du développement de ce centre au cours de notre long échange.
La commission demande donc le retrait de ces deux amendements ; à défaut, son avis serait défavorable.