Cet amendement vise à affecter 500 000 euros de crédits à la création de biobanques, qui sont des plateformes de partage de tissus et d’organes des animaux mis à mort dans le cadre de la recherche scientifique. L’article 18 de la directive européenne de 2010 relative à la protection des animaux utilisés à des fins scientifiques le prévoit.
Par ailleurs, chaque année, en France, plus de deux millions d’animaux sont tués sans avoir été utilisés dans le cadre de procédures de recherche – une grande partie d’entre eux ayant été élevés pour les prélèvements de tissus et d’organes –, tandis que deux autres millions sont mis à mort à la suite de procédures.
La création d’une banque de ressources biologiques s’impose, afin d’optimiser ces prélèvements. La plateforme pourrait être prise en charge par le FC3R, que nous venons d’évoquer et qui a été créé par la loi du 24 décembre 2020 de programmation de la recherche pour les années 2021 à 2030 et portant diverses dispositions relatives à la recherche et à l’enseignement supérieur.
Si d’importantes économies financières pouvaient être dégagées, des dizaines de milliers de vies animales pourraient ainsi être épargnées, la demande de tissus et d’organes étant sans cesse croissante, notamment pour répondre aux besoins en matière de culture cellulaire.