Monsieur le sénateur, il s’agit évidemment d’un sujet essentiel : c’est pourquoi j’ai d’ores et déjà engagé un plan national de lutte contre les violences sexistes et sexuelles. C’est également pourquoi, l’année dernière, nous avons doublé le budget dédié à cette politique, à laquelle nous consacrons encore de nouveaux moyens cette année.
Dans les rectorats, nous créons ainsi les postes de référents qui viennent d’être évoqués, afin de professionnaliser nos établissements.
De surcroît, une enveloppe de plus de 1, 8 million d’euros est actuellement déployée pour soutenir, sur tout le territoire français, les projets de 60 associations qui accompagnent les victimes. J’ai récemment rencontré les responsables de ces associations, qui sensibilisent les étudiants, agissent pour prévenir les VSS et lutter contre ces dernières, de concert avec les établissements.
Enfin, nous venons de renouveler pour un an la campagne de sensibilisation au consentement intitulée Sans oui, c ’ est interdit. Cette campagne sera, à coup sûr, de nouveau prolongée par la suite.
Le Gouvernement sollicite donc lui aussi le retrait de cet amendement.