Mon cher collègue, je comprends le sens de ces dispositions, mais les financements que vous souhaitez développer représentent d’ores et déjà une part significative des crédits de certains organismes.
Je pense notamment à Inserm, dont le budget, de 1, 2 milliard d’euros, est composé à 38 % de ressources externes. D’autres établissements se trouvent sans doute dans une situation plus difficile, mais on assiste malgré tout à la naissance d’écosystèmes tout à fait prometteurs.
À cet égard, permettez-moi de vous renvoyer au rapport d’information que j’ai consacré aux instituts hospitalo-universitaires (IHU). Certaines de ces structures font preuve d’un dynamisme remarquable au titre de leurs ressources propres ; d’autres ont manifestement besoin d’être aidées davantage, compte tenu de leur domaine de recherche. Au sein d’un même IHU, on observe également un certain nombre de différences.
Il me semble difficile de modifier le code dans le sens que vous suggérez. Il est bien sûr indispensable de bâtir des ponts entre la recherche fondamentale, les expérimentations futures et leurs différents développements, mais laissons aux outils écosystémiques qui ont déjà été créés le temps de se développer tranquillement.
Pour ces raisons, je sollicite le retrait de cet amendement.