D’après une récente étude thématique de l’Institut d’émission des départements d’outre-mer (Iedom), les dépenses intérieures de recherche et développement restent très faibles en outre-mer, comparativement aux autres régions françaises : dans ces territoires, elles représentent 0, 5 % du PIB, contre 2, 2 % à l’échelle nationale.
En outre, les effectifs dédiés à la recherche n’y regroupent que 0, 6 % des effectifs nationaux. À titre de comparaison, la population ultramarine représente 4, 1 % de la population nationale.
Or les territoires ultramarins offrent à la recherche des perspectives de premier ordre. Les défis de la lutte contre le dérèglement climatique, la préservation des ressources naturelles, la réduction des inégalités, ou encore la lutte contre les maladies infectieuses et émergentes sont autant d’enjeux mondiaux qui justifient le développement de la recherche française outre-mer.
La loi de programmation de la recherche fixe, pour l’État, un objectif national de dépenses intérieures de recherche et développement de 3 % du PIB. Il convient selon nous de préciser que cet objectif vaut également dans les outre-mer.