Madame la ministre, je comprends votre argumentation, mais cela veut dire que le caractère propre de ces établissements publics leur permet de s’exonérer de l’application de toute politique nationale.
Jean-Marie Mizzon nous a très justement rappelé à l’instant que notre objectif était d’éduquer des citoyens. Comment des établissements privés sous contrat peuvent-ils s’exonérer de la loi commune et définir pour eux seuls ce qu’il convient, ou pas, d’enseigner ?
Par ailleurs, vous ne m’avez pas répondu sur le papillomavirus. La chose est grave, madame la ministre. Vous savez comme moi que plusieurs milliers de femmes meurent chaque année du cancer de l’utérus et qu’aujourd’hui, la vaccination contre le papillomavirus est très importante pour lutter contre ce fléau.
Je crois qu’il faut faire preuve d’un peu de sévérité. On ne peut pas accepter de tels comportements séparatistes.