pour charge de service public (SCSP) reçue de l'État représente 76 % des recettes de l'établissement Le Mans Université, dont l'offre de formation s'appuie sur des laboratoires de recherche régulièrement primés pour leurs travaux. Son rôle pour le maintien de la vitalité du territoire est évident. Or, sans attribution de moyens significatifs pour faire face aux difficultés, des mesures drastiques deviendraient inévitables : réduction des capacités d'accueil dans les formations les plus demandées, suppression de formations, report d'investissements dans du matériel scientifique et pédagogique, entre autres.
Madame la ministre, le président de l'université du Mans est inquiet. Il a besoin d'être rassuré. Lors de la discussion en séance des crédits de la mission « Recherche et enseignement supérieur », le vendredi 1er décembre, vous avez indiqué que le Gouvernement tiendrait compte de l'hétérogénéité du paysage et garderait des marges pour aider les établissements en situation critique.
Madame la ministre, j'aimerais que vous puissiez apporter des éléments de réponse plus précis à la situation financière que vivent les universités françaises, afin qu'elles puissent relever le défi de la réussite et de l'insertion professionnelle des étudiants.